lundi 1 mars 2010

Labidus praedator: army ants

De la famille des Ecitoninae, cette fourmi Labidus praedator procède par bandes agressives se déplaçant en nombre sur un long, très long cheminement.
 Pour preuve :
1. Tambor dans la péninsule de Nicoya, cote Pacifique. Proches du littoral.
 







 avec des ouvrières pour l'essentiel comme ceci :
 
et des sujets plus grands :
pour comparaison:

 bien armées :
C'est une espèce qui serait répandue dans les forêts humides( Monteverde me concernant- 1500 m)  mais rencontrée aussi  en zone sèche ( Tambor) sur la côte Pacifique. Elle semble émerger du sol , de "nul part", pour former une longue procession se déplaçant rapidement. Elle disparait une vingtaine de mètres plus loin comme elle est apparue. Aucune nourriture ne semblait transportée ou être la cible du raid. Le lendemain elles étaient sur la même zone avec la même excitation.
Deux liens sources d'information sur le sujet :
 Antweb.org
Army ants
Sur Monteverde ( 1500m) :





en taxonomie :
et très impressionnant :






2 commentaires:

  1. ca picotte ?

    Etrange qu'elles disparaissent 20 m plus loin. Ca fait un chemin ... Tu les a perdu dans la litère, ou tu les as vu sortir d'un nid et rentrer dans un autre plus loin ?

    RépondreSupprimer
  2. 20 m ce n'est pas en ligne droite. On ne peut pas les taxer de bon sens ou d'utiliser des phéromones de piste.
    J'ai pu lire (en lien sur le nom de l'espèce) qu'elles étaient souterraines. Comme les Ecitons. Que les raids pouvaient se faire sous le sol. J'ai trouvé la sortie, pas l'entrée car c'était sous un amas de branches et feuillages morts. N'ayant pas de protection, je n'ai pas fouillé pour me prévenir des reptiles ou autres danger du Costa Rica. Deux caïmans étaient à faible distance. Je ne suis pas trop joueur.
    Elles ne sont pas agressives sur la main.
    A noter qu'elles vont à vide, pas de proies. Je suis revenu une heure après ( remords de n'avoir pas fait suffisamment) . Elles revenaient. Toujours à vide. Qu'est-ce qui les motive à aller si vite, en nombre ?
    Il reste toujours à apprendre !

    RépondreSupprimer